Au mois de septembre 2019, l’ONGDH Partenariat pour la Protection Intégrée (PPI) a enregistré le deuxième plus grand nombre des cas de violations des droits des défenseurs des droits humains et des journalistes, après le mois d’avril 2019 où 139 cas ont été documentés. Dans son feuillet mensuel de monitoring, PPI, organisation de droit congolais à mandat régional œuvrant pour la promotion de la paix et la protection des défenseurs des droits humains, a documenté « Quatre-vingt-cinq (85) nouveaux cas des violations des droits des défenseurs des droits humains et des journalistes », ce qui rend le mois de septembre 2019, le deuxième en terme de chiffre élevé des violations à l’égard des DHH pour cette année. Ainsi, 5 (cinq) cas de violences contre les journalistes et médias ont été enregistrés dans deux provinces notamment le Nord-Kivu et la ville province de Kinshasa, 3 (trois) cas de violences contre les acteurs de la société civile dans la province du Sud-Kivu et 77 (septante sept) cas d’arrestations, interpellations, détentions, tortures et répressions violentes des militants des mouvements citoyens dans cinq province dont la ville province de Kinshasa, le Kongo-Central, le Kasaï-Oriental, le Sud et le Nord-Kivu. Il sied de souligner qu’au mois de septembre 2019, la province du Nord-Kivu s’est distinguée en violation des droits des DDH avec en elle-même 43 (quarante-trois) cas sur un total de 85, suivie de la ville province de Kinshasa qui a compté 33 (trente-trois) cas. Pour une meilleure lecture et compréhension des faits, télécharger ce feuillet ICI
Tout en dénonçant et condamnant ces violations à répétition des droits des DDH et des journalistes en RDC, PPI recommande :
- Au gouvernement congolais, de fournir un effort afin de rendre effective l’ouverture de l’espace civique en RD Congo, en garantissant les droits à la liberté des manifestations qui demeure un des éléments de la consolidation de la démocratie dans les Etats à travers le monde ;
- Aux organisateurs des manifestations, d’améliorer les stratégies et surtout faire inscrire l’organisation des manifestations dans le contexte évolutif du pays pour permettre aux nouvelles autorités de réaliser les programmes qu’elles se sont assignées ;
- Aux autorités compétentes du Sud-Kivu, d’assurer la sécurité au DDH Josué Aruna et mener des enquêtes afin de dénicher les auteurs de l’attaque contre son domicile afin qu’ils soient punis conformément à la loi ;
- Aux défenseurs des droits humains, de demeurer unis, solidaires et coopératifs avec les autorités afin de faire face aux multiples cas de violations de leurs droits.
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