RDC: PPI a documenté 21cas de violations et abus contre les DDH, les journalistes et les médias en avril 2023

L’organisation Partenariat pour la Protection Intégrée (PPI), une organisation de droit congolais à mandat régional œuvrant pour la promotion de la paix et la protection des défenseurs des droits humains à documenté au cours du mois d’Avril 2023« Vingt et un (21) nouveaux cas de violations et abus contre les défenseurs des droits humains, les journalistes et les
médias en RDC ».

Au vu des abus que subissent les défenseurs des droits humains, les journalistes et les médias,, PPI publie chaque mois un feuillet de monitoring qui est non seulement l’un de ses outils de plaidoyer pour l’amélioration des conditions de travail des DDH mais également une preuve des différentes violations afin d’espérer que les auteurs de ces cas répondent tôt ou tard de leurs actes devant les cours et tribunaux.

Ainsi, dans la capitale Kinshasa un (1) journaliste a été kidnappé par des personnes non autrement identifiées. En province de l’Ituri, deux (2) cas de menace de mort contre les journalistes ont été répertoriés. Dans la province du Sud-Kivu une (1) tentative de musèlement des médias en ligne par la menace du ministre provincial ayant les médias dans ses attributions ainsi que l’asphyxie fiscal de la part du chef de division de la communication et médias ont été déclarées.

Dans la même province, le rapporteur de la Coalition Locale de Protection (CLP) Luhihi a été arrêté et mis au cachot de la police du sous/CIAT Luhihi, tandis que six (6) activistes pro-démocratie manifestant contre la réhabilitation du gouverneur de la province du Sud-Kivu par la cour de cassation ont été arrêtés et un (1) autre (activiste pro-démocratie) a été menacé par l’administrateur de territoire de Kalehe pour avoir relayé le communiqué publié par son mouvement. Toujours au Sud-Kivu, deux (2) activistes prodémocratie et cinq (5) acteurs de la société civile de Bugorhe et d’Irhambi/Katana vivent sous menaces pour avoir dénoncé dans un point de presse les graves violations des droits de l’homme auxquelles se livrent les militaires de la garde républicaine placés « illégalement » sur la
colline Murhala, située à la limite entre les groupements de Bugorhe et d’Irhambi/Katana.

La présentation succincte du déroulement de ces violations suivant les circonstances, les lieux, les
présumés auteurs et l’état actuels des victimes est disponible sous ce lien entre parathèses (Feuillet n°054/PPI/DDH-J/04/2023 du 1er au 30 Avril 2023 portant Monitoring des violations et abus contre les défenseurs des droits humains, les journalistes et les médias en République Démocratique du Congo.)